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1975-1989
1990-2001
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S.A.T.S. 2000 di Daniele Cupini
Studio Allestimenti Tecnici per lo Spettacolo
Progettazione-Produzione Eventi Live

Comunita Teatrale Italiana (Italie)

ACCADEMIA ACKERMANN

Mise en scène: Giancarlo Sepe.

Décors et costumes: Uberto Bertacca.

A l’epoque où Goebbels parlait du " romantisme d’acier "  il espérait fonder sur de nouvelles a " habitudes humaines " un " type nouveau d’art allemand " (chargé, naturellement, de manifester la volonté du régime). C’est pour cela qu’on parlait de " militarisme de l’esprit ", qu’on appelait la poésie " force combattive ", qu’on définissait les scientifiques commes des " camarades au service de la nation allemande ", et qu’on organisait, à côté des spectacles édifiants du Théâtre National Allemand, des soirées dites " camaradesques " avec les experts en art lyrique. 

En enrégimentant l’art parmi les catégories militaires, on entendait dicter aux gens une définition purement instrumentale de la science et de l’art, de sorte que toute éventuelle manifestation d’aversion ou de scepticisme à I’égard de l’ordre soit automatiquement comprise comme un acte de désertion. 

Rainer Schlösser, dramaturge du Reich, proclamait: " On ne doit faire aucune distinction entre artiste, penseur, soldat et politicien: tous sont des fronts orgueilleux sous un casque d’acier... " Rarement ambition culturelle d’un gouvernement fut aussi démesurée, pour n’accoucher en fin de compte que de résultats à peine dignes de manifestations provinciales... Des présomptueuses vaticinations initiales qui annoncaient une " floraison jamais vue dans l’art allemand ", on devait passer à un discours nettement moins glorieux une fois venu pour Goebbels le moment de faire le bilan de cinq années de politique culturelle. Il n’est alors question que de la lutte bien difficile pour trouver, selon des démarches nouvelles, une route vers une lumiére non moins nouvelle. 

Hitler, qui s’arrogeait ’autorité souveraine sur tout ce qui touchait à l’art, avait tenu à instaurer, dés la promulgation du décret sur les pleins pouvoirs, une norme obligatoire pour toute création artistique: la précellence de l’élément héroïque et racial. Et de proclamer la fin de " l’art de novembre ", le coup d’arrêt à la " dégénération de l’art et à la dégradation de la culture "; l’internement médical ou la prison pour escroquerie devaient sanctionner ceux dont le régime avait décidé d’interdire les " bégaiements artistiques ", de réduire en cendres les " gribouillages marqués d’internationalisme " et les " morceaux de présomption impudique "...

Programme des spectacles

Festival "Theatre des nations Nancy-Lorraine"

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