La Luna

de Francisco Alvarez Hidalgo

 

Si yo estoy pensando en tí
y tú en mí no piensas nunca,
es como si el sol brillara
dejando a la luna a oscuras.

Oh qué soledad tan fría
es la soledad nocturna,
cuando se canta al amor
sin haber nadie a la escucha.
Soledad de soledades,
soledad de luz de luna,
sintiendo el amor tan cerca
y no lográndole nunca.

Desde su disco de plata
su luz pálida y difusa
riega los rostros de todos,
del que goce y del que sufra;
mas unos ven la sonrisa,
y los otros ven la burla.

La luna habla a las estrellas,
y las estrellas preguntan
si los mortales la quieren,
o los mortales la insultan.
Y ella sonríe, observando
a todos desde su altura:
a los labios que suspiran,
y a los dedos que la acusan.
Oh luna, luna, lunera,
qué mala suerte la tuya:
Das a todos igualmente,
pero a muchos no les gustas.

En nuestras almas inciertas
hay menos amor que dudas,
más ambiciones que ensueños,
más agresión que ternura.
Y cuando en las noches claras
tu sonrisa nos alumbra;
o cuando lloramos tristes
en nuestras noches oscuras,
o celebremos victoria,
o perdamos en la lucha,
si buscamos las razones,
veremos que sólo hay una:
Que está en nosotros la causa
de nuestra propia amargura.
Nuestra soledad es nuestra,
y tú no tienes la culpa.

 

 

Cariños

Mariucha

 

 

Si je pense toi et tu tu ne penses jamais à moi, c'est comme si le
soleil brillait en laissant à la lune dans l'obscurité.

Oh quelle solitude tellement froide est la solitude nocturne, quand
elle sera chantée à l'amour sans qu'il y ait personne pour l'écouter.
Solitude solitudes, solitude de lumière de lune, sentant l'amour
tellement près et en ne l'obtenant jamais.

Depuis son disque d'argent sa lumière pâle et diffuse arrose le
visage  de  tout le monde, de celui qui jouit et de celui qui souffre ; quelques-uns voient le sourire, et les autres voient la moquerie.

La lune parle aux étoiles, et les étoiles demandent si ceux qui sont
mortels la veulent, ou ceux qui sont mortels l'insultent.

 Et elle sourit, en observant tout le monde depuis sa hauteur :

aux lèvres qui soupirent, et
aux doigts qui l'accusent.

Oh lune, lune, lunera, quelle mauvaise
chance est la tienne : Tu donnes à tous également, mais beaucoup ne l'apprécient pas.

Dans nos âmes incertaines il y a moins d'amour que de doute,
davantage d'ambitions que de rêves,

davantage d'agression que de tendresse.

Et quand dans les nuits claires ton sourire nous illuminera;

ou quand nous pleurerons tristes dans nos nuits obscures,

ou quand nous tenons la victoire,

ou perdons dans la lutte, si nous cherchons les
raisons, nous verrons qu'il y a seulement une :

Que la
cause de notre amertume est en nous-mêmes.

Notre solitude est la nôtre,

 et ce n'est pas de ta faute.

   ***Le scrippy gagnant du défi du scrippy le plus léger***


Espera, por favor........