No worst
No worst, there is, none. Pitched past pitch of grief,
More pangs will, schooled at fore pangs, wilder wring.
Comforter, where, where is your comforting?
Mary, mother of us, where is your relief?
My cries heave, herd-long; huddle in a main, a chief-
Woe, world-sorrow; on an age-old anvil wince and sing –
Then lull, then leave off. Fury had shrieked: 'No lingering!
Let me be fell: force I must be brief’.
O the mind, mind has mountains, cliffs of fall
Frightful, sheer, no-man-fathomed Hold them cheap
May who ne'er hung there. Nor does long our small
Durance deal with that steep or deep. Here! creep,
Wretch, under a comfort serves in a whirlwind; all
Life death does end and each day dies with sleep.
Rien de pire
Rien de pire il n'y a, rien. Noircies au-delà de la noirceur du chagrin,
D'autres douleurs, dressées sur leurs pattes, tordront plus sauvagement.
Conforteur, ou est, ou est ton confort?
Marie, mère de nous tous, ou est ton salut?
Mes cris s'enflent, se pelotonnent en troupeaux,
Malheur, chagrin cosmique, sur une enclume ancienne, pleure et chante –
Puis se tait, s 'arrête. La Fureur a hurlé: "Pas de trainards!
Je suis sans pitié: car je dois être brève".
O le cerveau, le cerveau a des montagnes, des falaises
abruptes, terrifiantes, jamais sondées. Ceux qui n'y ont
jamais pendu les estiment peu. Et notre emprisonnement
Ne connaît cette profondeur ni cet escarpement. Ici! Rampe,
Misérable, dans le confort du tourbillon, toute vie se termine
Par la mort et chaque jour meurt avec le sommeil.
Gerald Manley Hopkins
....traduit par Larry Barouch