La famiglia Naggiar

Camillo Naggiar racconta un très bref résumé dei suoi antenati in Egitto

    Mio bisnonno era, Augusto Luzzato Pacha, fatto Pacha perché banchiere della Banca d'Egitto. Era sposato con mia bisnonna, nome da ragazza Esther Piha, era discendente diretta del barone di Menasce che fondò le scuole Menasce in Rue du Musée. E’ stata la fondatrice dell’Hopital Israelite d'Alexandrie.

 

    Mio bisnonno si recava tutti i venerdì a palazzo reale, con la sua carrozza tirata da 4 cavalli, per portare al Sultan Fouad (padre di re Farouk) i denari per le spese correnti del palazzo per la settimana successiva.

Augusto Luzzato Pachà

    Nel 1924 il Duca d'Aosta visitò mia bisnonna M.me Luzzato Pachà, la foto ritrae il Duca mentre viene accompagnato in uscita dalla magione.

    Quando Gabriele D'Annunzio venne ad Alessandria, fu ricevuto nel palazzo dei miei nonni in Via Rosette (Rue Fouad) di fronte alla YMCA. Nel Vittoriale ci sono ancora le foto di quella visita.  

    Augusto Luzzato ed Esther Piha ebbero una figlia unica, Camilla che si sposò con Maurizio Naggiar, mio nonno. Un suo fratello era Carlo Naggiar molto ben conosciuto al consolato d'Italia ad Alessandria perché gran patriota.

Camilla Luzzato Maurizio Naggiar

    Maurizio fu direttore di banca ad Alessandria e Camilla era considerata una delle più belle donne di Alessandria. Maurizio e Camilla ebbero 2 figli e 2 figlie. I figli furono Giacomo e Augusto che, però, mori all'età di 14 anni. Malgrado la benedizione di quattro figli, Maurizio e Camilla divorziarono, ma Maurizio ne morì di dispiacere.

    All'età di 17 anni, Giacomo si era arruolato come volontario di guerra ed era partito con le truppe italiane nel reggimento garibaldino a Verdun. A Verdun il a été gazé. Il a ensuite été transféré sur un nouveau champs opérationnel: a Caporetto ou, après la défaite, il résultat disparu pendant plusieurs jours. En fait, il avait trouvé un soldat blessé qu’il a porté sur son dos pour rejoindre les lignes Italiennes.

    Un contingent Italien fut envoyé en Crimée et c'est la qu'il apprit que sa mère Camilla était décédée dans un accident d'automobile a Rimini. Il alla chercher sa dépouille et s'en retourna en Egypte. Giacomo voyagea sur un bateau différent que celui qui ramenait la dépouille de sa mère mais son bateau fut torpillé. Il fut sauvé par un navire marchand.

    Après tous ces événements il se retrouva grandement décoré et fut sélectioné pour participer a la signature des accords de Versailles. Au cours de son séjour a Paris il noua plusieurs relations et fut nommé Président des volontaires de guerre Italiens en France, ce qui lui décerna la croix de guerre et la médaille au mérite militaire.

    

    Après une carrière très riche en événements, il retourna en Egypte en 1936 pour attendre l'arrivée de son fils unique (moi). Au moment des lois raciales, il fut convoqué par l'ambassadeur d'Italie en Egypte. L'ambassadeur lui signifia que, malgré sa religion, à titre exceptionnel, le Duce le maintenait dans ses fonctions officielles ce que mon père refusa. Les lois raciales ont, quand même, permit a mon père de ne pas être interné a Fayed avec les autres Italiens.

    Il mourut à Alexandrie en mai 1941, de suite de maladies qu'il avait contractées au cours de sa carrière militaire.

    En 1953, alors que je me trouvait a Rome avec ma mère, notre passeport n'étant pas en ordre, nous avons eu a faire au ministère des affaires étrangères et un certain fonctionnaire qui, alors, n'était que chef de service et qui se nommait Giulio Andreotti, nous transmis le bonnes salutations du général Coselski qui avait connu mon père et qui en gardait un excellent souvenir.

 

Giacomo Naggiar est le premier à gauche avec un chapeau melon et un manteau noir bardé de décorations  Giacomo Naggiar est à droite avec le foulard et la croix, lors de la réception chez le député aveugle français Delcroix.

 

 

 

 

Poste Khediviali egiziane

Questa busta fu spedita a mio bisnonno LUZZATO che era il banchiere del Sultano Fuad.

 

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