La beauté sans mensonge Mort de Louise Brooks di Marie Noëlle Tranchant ("Le Figaro", 10 - 11 Aôut
1985) |
||
Ou porrait dire "libre comme Brooks" comme au dit "libre comme l'air". Elle est sans doute la seule
grand star hollywoodienne à avoir déjoné, avec une simplicité
souveraine, tous les pieges de l'artifice et du mensonge que tend le cinéma. Au royaume de
l'illusion, elle n'a cessé d'etre incroyablement vraie, et ce visage sublime, d'une beauté si nette, allait avec un esprit qui ne daignait pas mentir. Un esprit aigu et profondément
sceptique, comme si, à cette femme qui avait la beauté, le talent, la
[joie?], le don assez rare du vivre librement tout oe qu'elle était, et ce pouvoir de seduction magnétique qui aurait pu la
griser, l'Ecclesiaste n'avait cessé de souffler que tout est vanité et poursuite de
vent.
|
||
|
||
Rebelle toujours, incapable de se plier à un ordre conventionnel, de rentrer dans un sistème, elle abandonnera définitivement Hollywood en 1938, après y avoir encore tourné une dizaine de films, dout le
dernier,
Overland stage raiders, avec John
Wayne. |